Le Parena condamne « un acte de guerre », suite à la destruction par l’Algérie d’un drone des forces maliennes.
Un drone de nos forces, immatriculé TZ-98 D a été abattu par l’armée algérienne dans la nuit du 1er avril 2025. C’est incontestablement un acte de guerre que le PARENA condamne, indique une Déclaration du parti sur la crise avec l’Algérie.
Cet acte est l’aboutissement d’un manque de dialogue entre les gouvernements de deux pays voisins liés par une longue histoire de relations fraternelles fécondes: soutien du jeune État indépendant du Mali à la la lutte de libération nationale du peuple algérien, (Abdelkarim El Mali (le président Bouteflika) et ses camarades installés dans la maison de SidAli M’Baara et de Dicko Intara Diallo à Gao; appui de l’Algérie à l’intégrité territoriale du Mali lors de la première rébellion (1963-1964); soutien algérien pour contenir les rébellions successives : Accord de Tamanrassett, janvier 1991, Pacte national de paix et de réconciliation nationale, avril 1992, Accord pour la paix et la réconciliation nationale (APR, mai-juin 2015) a rappelé le Parena dans une déclaration du Comité directeur du 8 avril 2025.
Dans le contexte actuel de montée des tensions pouvant conduire à la guerre entre nos deux pays et à une grande instabilité dans une région éprouvée par plusieurs années d’insécurité, il est URGENT d’agir indique le parti du bélier blanc. La solution réside dans la désescalade par le dialogue entre les deux voisins ; un pays tiers, en l’occurrence l’Émirat du Qatar ou la Fédération de Russie, peut proposer ses bons offices pour renouer en urgence le dialogue entre nos pays et éviter la guerre et ses conséquences désastreuses pour les peuples de la sous-région.
Boukary DAOU