Depuis leur libération le 29 Octobre et leur rapatriement dans la nuit du 31 Octobre, on en sait un peu plus sur les otages du JNIM, enlevés le 23 Septembre au village Tadianabougou dans la commune de Sanankoroba (cercle de Kati), à moins de 40 km au sud de Bamako, par des hommes armés. Au lieu de deux, il n’y a qu’un seul Emirati parmi les otages, il s’agirait d’un général à la retraite membre de la famille régnante à Dubaï, du nom de Joumoua Ben Maktoum Al Maktoum.
Ce Général émirati travaille dans le business de l’or entre le Mali et les Emirats arabes et d’autres pays. Le deuxième otage serait un Pakistanais avec une carte de séjour émirati, et le troisième larron, un Iranien, probablement un employé du général émirati magnat de l’or et propriétaire de la ferme avec piste d’atterrissage de Tadianabougou. Le paiement par Dubaï d’une forte rançon au JNIM pour leur libération pose le problème du financement du terrorisme dans le Sahel par les Emirats arabes.
La prise en otages d’un Général à la retraite, après avoir bâti son fief près de la capitale malienne, pays de l’or, mérite l’attention des autorités sécuritaires. De quel réseau disposait-il pendant la décennie passée au Mali dans le commerce juteux de l’or. Quels sont les personnalités maliennes des sphères économiques et de la gouvernance de ce réseau ? L’Etat malien ou des personnalités maliennes ont-ils tiré profit de ce commerce aurifère ?
Pourquoi, il y a une dizaine d’années, cet Emirati a-t-il choisi de s’installer dans la banlieue de Bamako et d’y investir des centaines de millions pour construire une ferme dotée d’aérodrome ? Qu’est-ce qui se tramait dans cet environnement clos ?
Le 23 septembre 2025, le Général Emirati à la retraite, membre de la famille régnante à Dubaï et deux de ses collaborateurs ont été enlevés par des hommes armés, une prise d’otages revendiquée par la suite par le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) filiale d’A Qaïda.
A ce jour, on s’interroge encore sur les contours d’un tel enlèvement attribué au Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM), surtout quand ces otages sont libérés (le mercredi 29 Octobre) quelques semaines après leurs raps, en payant une fortune en rançon (plus de 30 milliards de FCFA ?), selon plusieurs sources. L’Etat malien ne communique pas sur la question




