Les autorités de transition au Mali et les forces vivent maliennes sont confrontées à de nouveaux défis depuis l’annonce par la CEDEAO le 9 janvier, d’une série de sanctions, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité. Ces nouveaux défis viennent s’ajouter à l’effritement de la situation sécuritaire, rendant davantage incertaines le retour à la paix et la cohésion nationales dont la dégradation s’amplifie depuis 2012. Au cours d’un entretien avec Abdoulaye Diop, son homologue malien, laviesahel.com le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, exprimant la confiance de Rabat dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue malien, Abdoulaye Diop. Les échanges entre les deux responsables ont porté sur les relations solides unissant les deux pays, qui ont connu un véritable essor lors des visites du Roi Mohammed VI à Bamako en 2013 et 2014, indique Apanews d’après un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.
A cette occasion, Nasser Bourita a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, exprimant la confiance de Rabat dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité, ajoute la même source.
Rappelons que le gouvernement du colonel malien Assimi Goita, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en août 2020, a proposé le mois dernier une période de transition de cinq ans, arguant que l’insécurité chronique rendait impossible la tenue d’élections en toute sécurité.
Cette annonce lui a valu une série de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, la CEDEAO avait annoncé, le 9 janvier, une série de sanctions notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité.
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